Le Brésil se dit maintenant «ouvert» à une aide de l'étranger

Le Brésil est «ouvert» à «une aide financière d'organisations et de pays de l'étranger» pour lutter contre les incendies en Amazonie, a annoncé mardi un porte-parole du gouvernement, qui avait rejeté une offre du G7 la veille. Une réunion des chefs d'Etat de gouvernement sur la question régionale devrait avoir lieu le 6 septenbre en Colombie.
par
Clement
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«Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n'aille pas à l'encontre de la souveraineté brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité», a déclaré un porte-parole de la présidence, au lendemain d'une offre de 20 millions de dollars émanant des pays du G7. Celle-ci a été déclinée lundi par le chef de cabinet du président Jair Bolsonaro.

L'Amazonie, dont 60% de la surface se trouve au Brésil, s'étend aussi en Bolivie, Colombie, Equateur, Guyane française, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela. Lundi, le président péruvien Martin Vizcarra et son homologue colombien Ivan Duque «se sont mis d'accord pour convoquer une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la région amazonienne à Leticia (Colombie) le 6 septembre, afin d'unir leurs efforts» pour protéger la forêt amazonienne, selon un communiqué diffusé à l'issue d'une rencontre entre les deux chefs d'Etat à Pucallpa, dans le nord du Pérou.

La ville de Leticia, à l'extrême sud du Colombie, se trouve en pleine forêt amazonienne, à la frontière avec le Brésil et le Pérou.

L'objectif de la réunion est «d'établir un Pacte qui permettra la conservation (de l'Amazonie), un développement et une exploitation durables au bénéfice des communautés qui y vivent, dans le plein respect des souverainetés nationales», est-il ajouté.