Ces lionceaux sont élevés pour être tués par des touristes fortunés
Le tabloïd britannique The Sun a publié plusieurs clichés d'animaux élevés dans le seul but d'être chassés une fois adultes par des touristes. Ces animaux sont élevés par la société Imberba Rakia, qui organise des safaris de chasse en Afrique du Sud. Sur son site, on découvre que l'on peut chasser des oryx, des zèbres, des impalas ou encore des autruches et des babouins. Un safari de sept jours, avec cinq chasses à l'arc, coûte par exemple entre 2.550 et 3.250 par chasseur. Les prix varient pour le reste entre 200 et 13.000 alors qu'il est également possible de chasser des animaux en danger, comme des lions, des tigres et des rhinocéros.
"Imberba Rakia nourrit des tigres, des lions et d'autres félins qui sont ensuite tués par des chasseurs pour le plaisir", confie au Sun Eduardo Goncalves, qui milite dans une association se battant pour bannir les trophées de chasse. "L'industrie des fermes de félins est en plein boom en Afrique du Sud. C'est un commerce dégoûtant qui exploite cruellement les animaux sauvages du berceau à la tombe".
Il affirme que les mères sont (ré)inséminées le plus rapidement possible après chaque accouchement dans une optique de productivité avant d'être tuées lorsqu'elles deviennent trop âgées pour procréer. Leurs os sont alors revendus à des "dealers louches" qui les utilisent pour créer de faux médicaments.
Eduardo Goncalves souhaite que les pays du monde imposent un moratoire qui empêche les citoyens de ramener ces trophées de chasse dans leur pays.
Imberba Rakia