Plus de moyens pour la lutte contre la corruption

Eric Snoeck, nouveau directeur de la police judiciaire fédérale, a l'intention de s'attaquer au manque de personnel au sein de l'Office central pour la Répression de la Corruption (OCRC), a-t-il confié au journal De Standaard, qui publie cette information lundi.
par
oriane.renette
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Le nouveau directeur souhaite tenter d'y remplir le cadre de 66 postes, alors que 22 personnes seulement y travaillent actuellement. Les postes sont ouverts à candidature.

Ce service doit enquêter sur les gros dossiers de corruption, mais depuis plusieurs années l'OCRC ne se penche qu'à peine sur les dossiers de corruption privée.

"Un problème pour le pays"

«La corruption et la grande criminalité financière doivent refaire partie du core business de la police judiciaire fédérale», estime cependant Eric Snoeck. «Il s'agit de dossiers qui ont une grande importance sociétale. Si nous n'avons pas ces enquêteurs, c'est un problème pour le pays.»

Eric Snoeck, ancien directeur de la Police judiciaire fédérale de Liège, souligne que l'ancrage de la PJF restera bien dans les arrondissements, comme le veut l'évolution menée ces dernières années, mais estime que les services centraux, qui enquêtent eux-mêmes, doivent également être assez forts. Cela ne devrait pas seulement concerner l'OCRC, mais également l'Office central de la lutte contre la Délinquance économique et financière organisée (OCDEFO), la Computer Crime Unit et le Fugitive Active Search Team, peut-on lire dans De Standaard.