Le porno serait aussi mauvais pour le climat que la Belgique

Un nouveau rapport de la fondation scientifique française à but non lucratif The Shift Project révèle que le streaming de pornographie en ligne produit autant de dioxyde de carbone qu'un petit pays comme le nôtre. 
par
sebastien.paulus
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Les chercheurs affirment que l'ensemble des vidéos en ligne émettent 300 millions de tonnes de carbone chaque année. Ce chiffre s'explique par la  consommation électrique des serveurs et de l'infrastructure qui les supporte, écrit le Daily Star.

Un tiers de cet énorme total est généré par des personnes qui diffusent des vidéos à contenu pornographique. 100 millions de tonnes, c'est à peu près la production de dioxyde de carbone de la Belgique. Au total, le réseau informatique mondial émet 4 % de toutes les émissions totales de gaz à effet de serre, soit plus que toutes les compagnies aériennes réunies.

Avoir le sens des priorités 

L'étude, menée par Maxime Efoui-Hess, ingénieur en modélisation informatique, a révélé que la consommation d'énergie des technologies informatiques augmente d'un peu moins de 10% par an. Soixante pourcents de l'utilisation mondiale des données sont consacrés aux vidéos en ligne. La tendance vers des vidéos à plus haute résolution ne fera qu'augmenter ce chiffre impressionnant.

Ce rapporte met l'accent sur le fait qu'une utilisation d'Internet sera toujours nécessaire, mais qu'il faut avoir le sens des priorités si l'on veut penser à la planète. Comme souvent, le tout est de ne pas consommer de façon excessive, même quand on parle de pornographie.