Devine qui papillonne cet été ?

Après les oiseaux, voici l'heure du recensement des papillons. Habituellement limité à un week-end, Natagora le prolonge cette année sur tout le mois de juillet et nous offre un petit guide des espèces les plus courantes.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

Avec leurs exigences écologiques variées, les papillons sont de très bons indicateurs de la qualité de l'environnement. Voilà pourquoi, chaque année, Natagora demande aux particuliers de les compter. Habituellement menée le premier week-end d'août, l'opération "Devine qui papillonne au jardin" s'étalera cet été sur l'ensemble du mois de juillet.

Anne Weiserbs, biologiste chez Natagora explique "Avec les changements climatiques, les papillons sortent plut tôt. D'où la nécessité d'avancer la date de l'opération. L'allongement de la période de recensement rend, quant à elle, les données encodées plus fiables. Sur un mois, il y a plus de jours ensoleillés indispensables au vol des papillons. Juillet est également la période où l'on voit passer de grandes et belles espèces comme la belle-dame, le paon de jour ou la petite tortue. Le moment est donc idéal pour faire une foule d'observations au jardin."

Si la temporalité change, le principe reste identique : les participants encodent le maximum d'individus par espèces observées en une sortie. L'opération est donc accessible à tous, que l'on soit jeune ou moins jeune, que l'on ait un grand jardin ou un petit balcon. Il suffit d'y consacrer une heure ou deux lors d'un moment de détente au soleil.

Pour les reconnaitre:

Pour se mettre en jambe, voici donc les espèces les plus fréquemment observées dans les jardins.

Le paon-du-jour

Ph. R. Delmel

Reconnaissable à ses grandes ocelles (les « yeux » dessinés sur ses ailes), il est bien adapté à la présence humaine et est fréquent jusqu'en ville. Sa chenille se nourrit d'orties.

 

 

 

La petite tortue

Ph. D. Sevrin

Grand papillon orange, il se reconnait facilement aux traits noirs qui lui barrent le haut des ailes. Son revers, très sombre, lui permet de se camoufler. Sa chenille apprécie également les orties.

 

 

Le vulcain

Ph. S. Maon

Grand papillon sombre aux taches oranges et blanches qui se démarquent bien. Il est attiré par les fruits gâtés dont il suce le jus. Comme les précédentes, ses chenilles se régalent des orties.

La belle-dame

Ph. Jean-Louis Gathoye

Très courante cette année, notamment au jardin, elle a parfois les ailes un peu décolorées, moins contrastées que les précédents. Sa chenille aime les chardons et les bardanes.

 

 

 

Le myrtil et l'amaryllis

Ph. R. Delmel

Très proches cousins, ils sont souvent observés les ailes fermées. Le myrtil est plus uniformément brun que son cousin amaryllis. Il ne porte qu'une seule tache blanche dans l'ocelle. L'amaryllis quant à lui, a deux taches dans l'ocelle et est plus orangé. Leurs chenilles se nourrissent de graminées diverses.

 

 

Le tircis

Ph. D. Sevrin

Troisième larron de la famille fort commun dans les jardins, il s'observe, lui, le plus souvent les ailes ouvertes sur lesquelles il déploie de belles rangées d'ocelles et de taches blanches.