Le MR "ne viendra pas manger les os en fin de repas", affirme le vice-président du parti Jean-Luc Crucke

«Quand on est invité à la fin d'un repas, ce qu'il reste, ce sont les os. Nous ne viendrons pas manger les os. Il faudra remettre le couvert. J'espère que ça ne provoquera pas d'indigestion chez certains», a déclaré le vice-président du MR et ministre wallon démissionnaire Jean-Luc Crucke, mardi matin, dans Matin Première (RTBF).
par
sebastien.paulus
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A l'heure actuelle, les libéraux restent les grands absents des négociations au sud du pays, le PS - qui a la main en Wallonie - ayant affirmé à de multiples reprises qu'il ne voulait pas s'allier au MR.

Toutefois, si la tentative de coalition coquelicot échoue, les libéraux seront incontournables pour constituer un gouvernement majoritaire, le cdH et le PTB ayant déjà fermé la porte.

«Il y a des choses intéressantes dans la note», notamment en matière d'ambition climatique, a souligné Jean-Luc Crucke. «Mais ce qui m'a le plus frappé, c'est ce qui ne s'y trouve pas et notamment l'absence de chiffrage. On promet beaucoup de gratuité mais on ne chiffre rien», a-t-il ajouté.

«Il n'y a rien non plus, ou quasi rien sur les entreprises, l'économie, les investissements, les aéroports, la ruralité. Beaucoup d'efforts restent à faire, ce qui demande de mettre à la table les grandes formations afin de parvenir à une majorité capable de faire changer les lignes», a encore déclaré Jean-Luc Crucke.

Face aux urgences climatiques et sociales, «je crois qu'il y a autre chose à faire que de chercher des coquelicots», a-t-il conclu.

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