Abattoir d'Izegem - L'affaire des maltraitances animales à l'abattoir Verbist examinée le 23 mars

par
Belga
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Le procès opposant l'association Animal Rights à l'abattoir Verbist (ex-Veviba) d'Izegem et à son patron a débuté lundi devant le tribunal correctionnel d'Ypres, avec l'audience d'introduction. Ces deux derniers sont poursuivis pour infractions à l'hygiène et au bien-être animal. "Nous ne voulons pas que les maltraitances envers les animaux restent impunies", a prévenu l'organisation défendant les droits des animaux. Un calendrier de conclusions a été établi pour permettre aux parties de répondre aux préventions retenues. L'affaire ne sera traitée sur le fond que le 23 mars prochain. Les deux prévenus, l'abattoir et son exploitant, sont poursuivis pour une série de plaintes. "Il ne s'agit pas seulement de maltraitances animales mais également de nombreuses infractions à l'hygiène établies par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca)", selon l'avocat Anthony Godfroid.

La plupart du temps, un abattoir écope d'une amende pour cela, explique-t-il. Cependant, comme il s'agissait d'un problème récurrent chez Verbist, cela a été transmis au procureur. "Grâce aux images prises par Animal Rights, ces anciennes affaires ont été prises en compte. C'est donc un dossier très volumineux."

Il y a deux ans, Animal Rights avait révélé les mauvais traitements qui étaient réservés aux animaux dans cet abattoir, grâce à des images de caméra cachée. Sur les vidéos, on apercevait les animaux être chassés vers leur box à coups de bâton et recevoir des décharges de taser. Du box, les animaux avaient vue sur l'abattage de leurs semblables et percevaient la façon dont ces derniers étaient suspendus et égorgés. Régulièrement, ils n'étaient pas complètement anesthésiés avant leur mise à mort.

L'association s'est constituée partie civile dans cette affaire. "Nous espérons des peines sévères. Ce n'est que lorsque des sanctions lourdes seront imposées que ce type de souffrance animale cessera", a déclaré Els Van Campenhout, d'Animal Rights.

L'organisation de défense des droits des animaux a entrepris une démarche similaire dans une affaire concernant un abattoir de Tielt, avec là aussi des images tournées discrètement au sein de l'établissement. Cette affaire sera, elle, examinée le 25 novembre.

Source: Belga