Le manque de clarté fiscale freine les Belges à acheter une nouvelle voiture

Plus d'un acheteur de voiture sur deux (52,9 %) regrette le flou qui règne en matière de taxes et de primes pour les différents types de carburants, ressort-il vendredi d'une étude de la fédération de l'automobile et du cycle (Febiac).
par
oriane.renette
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En Wallonie, près de sept personnes sur dix (68,7%) hésitent à acheter une nouvelle voiture en raison de l'incertitude fiscale. Ils sont près de la moitié dans le cas en Flandre (47,9%) et à Bruxelles (46,5%).

La diversité des types de carburant et des motorisations fait également réfléchir à deux fois une personne interrogée sur trois (34,3%) et une sur six (16,5%) reporte son achat à cause d'un manque de compréhension des différentes options, relève la Febiac.

"Les consommateurs attendent plus de clarté et de soutien"

Si le choix d'un modèle écologique séduit plus de la moitié des acheteurs (56%), la même proportion (57%) ne passera à l'acte que si le coût n'est pas plus élevé.

«Les consommateurs sont bien conscients des pistes à privilégier pour une mobilité durable, mais attendent davantage de clarté et de soutien de la part du monde politique», commente le professeur Gino Verleye de l'université de Gand, qui a mené l'étude.

Quelque 1.850 personnes ont été interrogées en Belgique et au Luxembourg entre le 9 mai et le 10 juin pour la réalisation de celle-ci.