Geert Bourgeois défend le choix de siéger avec des anti-séparatistes au niveau européen

Le futur eurodéputé Geert Bourgeois (N-VA) défend le choix de son parti de rester au sein du groupe des Conservateurs et Réformistes (ECR) au Parlement européen. Il s'y trouvera auprès de partis d'extrême droite et anti-régionalistes.
par
Camille
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La N-VA a décidé mardi soir que ses trois élus européens continueront à siéger au sein du ECR lors des cinq prochaines années. Dans ce groupe, les nationalistes flamands côtoieront entre autres les conservateurs polonais du parti Droit et Justice (PiS), le Forum voor Democratie du Néerlandais Thierry Baudet, les Italiens de Fratelli d'Italia, mais aussi la formation d'extrême droite espagnole, ouvertement opposée au nationalisme catalan, Vox. Curieuse situation pour une N-VA qui a souvent appuyé le leader séparatiste catalan Carles Puigdemont.

S'il reconnait des divergences de vues avec certains partis, M. Bourgeois insiste sur la grande liberté dont disposera la N-VA dans ses positionnements et ses votes. «Dans chaque groupe, il y a des différences sur certains points. Il n'y en a pas un seul constitué uniquement de bons amis», estime-t-il. Et d'ajouter, pragmatique : «sans groupe politique, vous n'avez aucun pouvoir et vous êtes comme un eunuque au parlement». Ne siéger dans aucun groupe n'a jamais été une option, a-t-il précisé.

Geert Bourgeois a cependant reconnu que le maintien de son parti dans le ECR était un plan B. Pendant plusieurs semaines, il a en effet négocié, sans succès, pour tenter de mettre un nouveau groupe sur pied.