Les autorités britanniques signent l'extradition d'Assange vers les États-Unis

Le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid, a approuvé l'extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les États-Unis. C'est désormais aux tribunaux de décider de la marche à suivre.
par
Camille
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«Une demande d'extradition émanant des États-Unis sera examinée demain par la justice, mais j'ai moi-même signé et certifié l'ordre d'extradition hier», a indiqué M. Javid. L'audience de vendredi devrait surtout avoir trait à des éléments de procédure, avec le dépôt des preuves à l'appui de la demande américaine d'extradition, selon le rédacteur en chef de Wikileaks Kristinn Hrafnsson.

Fin mai, la justice américaine a ajouté 17 chefs à l'acte d'inculpation de Julian Assange, dont la plupart portent sur des violations des lois anti-espionnage, ce qui a suscité les critiques des défenseurs de la liberté de la presse. Les États-Unis accusent l'Australien de 47 ans d'avoir conspiré avec l'ex-analyste militaire Chelsea Manning pour divulguer 250.000 câbles diplomatiques et environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

Julian Assange est détenu à la prison londonienne de Belmarsh depuis son arrestation à l'ambassade équatorienne au Royaume-Uni, le 11 avril. Le fondateur de WikiLeaks s'y était réfugié en 2012, se soustrayant ainsi à une demande d'arrestation de la justice suédoise. En son absence, et faute de pouvoir faire avancer l'enquête, les poursuites avaient été abandonnées en mai 2017.