Albert II devra se plier à un test ADN sous peine d'astreinte
La cour a suivi les conseils de Delphine Boël qui soutenaient que le roi Albert II devait se soumettre sans attendre à un test ADN, comme le lui a signifié la cour en octobre dernier. Étant donné que le Roi ne s'est toujours pas soumis à ce test, les avocats de Delphine Boël souhaitaient que la cour l'oblige maintenant à procéder au test sous peine d'une astreinte de 5.000 par jour de retard.
Pour les conseils d'Albert II, la décision de la cour d'appel ne pouvait être exécutée tant qu'un recours est pendant contre celle-ci. Ce qui est le cas puisqu'ils ont introduit un pourvoi en Cassation. Le 25 octobre dernier, la cour d'appel de Bruxelles avait chargé une experte de l'ULB-Hôpital Erasme de procéder dans les trois mois à une expertise génétique permettant d'établir ou non un lien de filiation entre Delphine et le roi Albert II.