Attentat du marché de Noël de Strasbourg: une sixième personne en garde à vue

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Belga
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Une sixième personne a été interpellée mercredi en Alsace dans l'enquête sur des armes détenues par l'auteur de l'attentat djihadiste du marché de Noël de Strasbourg, a-t-on appris de source judiciaire confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace. Selon cette source, cet homme de 32 ans a été placé en garde à vue à la demande des juges d'instruction antiterroristes parisiens chargés de l'enquête sur cet attentat qui avait fait cinq morts et onze blessés le 11 décembre.

Mardi, trois hommes et deux femmes âgées de 23 à 46 ans avaient déjà été arrêtés à Strasbourg et ses environs. Mais le sixième suspect n'avait pu être interpellé à son domicile, selon des sources proches du dossier.

Les six gardes à vue se poursuivaient mercredi soir, a précisé la source judiciaire.

Ce coup de filet est intervenu "dans le cadre des vérifications liées aux armes détenues par Chérif Chekatt", l'auteur de l'attentat abattu par une patrouille de police après deux jours de traque, a précisé une source proche du dossier.

Le matin même de son équipée meurtrière dans le centre historique de la capitale alsacienne, les gendarmes avaient saisi chez Chérif Chekatt une grenade défensive, un revolver de calibre 22 Long Rifle chargé, des munitions et quatre couteaux.

Début février, trois hommes, soupçonnés d'être liés à la fourniture du revolver du XIXe siècle dont s'est servi Chérif Chekatt au cours de son attaque, avaient été mis en examen par un juge d'instruction à Paris pour "détention et cession d'arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placés en détention provisoire.

Le 17 décembre, dans ce même volet, un ami du tueur avait déjà été mis en examen pour les mêmes chefs et écroué.

Chérif Chekatt, délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, avait prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), selon une vidéo trouvée par les enquêteurs français sur une clé USB.

source: Belga