La fin de l'E40 amputée d'une bande

La fin de l'autoroute E40 sera réduite d'une bande à l'entrée de Bruxelles à partir de lundi, a indiqué le cabinet du ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (sp.a) confirmant une information de la RTBF.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

Cette limitation du nombre de bandes de circulation de l'E40 en provenance de Liège, à l'entrée de Bruxelles, avait été précédemment annoncé. Mais le projet avait été mis attente en raison de plusieurs chantiers en cours à Bruxelles, dont celui de tunnel Reyers, qui compliquaient déjà pas mal le quotidien des navetteurs se rendant dans la capitale.

Les derniers panneaux de signalisation et marquages au sol sont en train d'être placés. Dès lundi, les automobilistes en provenance de Liège et du Brabant flamand, disposeront donc d'une bande de circulation en moins pour entrer dans Bruxelles.

Touring demande une phase de test

La société Touring souhaiterait que soit prévue une phase de test pour le rétrécissement de l'autoroute E40 à l'entrée de Bruxelles. "Il semblerait que le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) cherche à forcer les choses avant les élections. Et le danger est que ça se fasse de manière irréfléchie", avance le porte-parole Touring Danny Smagghe.

Touring s'inquiète surtout des conséquences de cette mesure sur la fluidité du trafic. "Nous retenons notre souffle", explique M. Smagghe. "L'idée ne peut pas être de déplacer les embouteillages de Bruxelles vers la Wallonie ou la Flandre. Il est important que cela ne provoque pas plus de files ou que cela n'influence guère la circulation sur le ring de Bruxelles".

Selon Touring, cette mesure doit donc faire l'objet d'une évaluation quant à ses conséquences sur la fluidité du trafic.

"Si les effets sont négatifs, on ne pourra pas l'approuver", dit encore Danny Smagghe, lequel déplore encore qu'on ne réalise pas de parkings de délestage aux abords de Bruxelles. "Si on se montrait aussi pressé de construire des parkings de délestage que de rétrécir les voies, on serait bien plus avancé".