Des blocages à Londres pour un «état d'urgence écologique»

Quelque 113 personnes ont été arrêtées à Londres au lendemain de la première journée de blocages organisés par le mouvement Extinction Rebellion. Il réclame un «état d'urgence écologique».
par
Camille
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Né au Royaume-Uni, le mouvement Extinction Rebellion est vite devenu international. Il a entamé hier une semaine de protestations. Plusieurs milliers de personnes ont bloqué cinq lieux emblématiques de la capitale britannique (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge, Parliament Square et Piccadilly Circus). Dans la nuit d'hier à aujourd'hui, des manifestants ont continué d'occuper quatre sites (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge et Parliament Square) même si, selon Scotland Yard, ils étaient uniquement autorisés à rester dans la zone de Marble Arch. «Il y a eu 113 arrestations au total», «en majorité» pour violation de l'ordre public et entrave à la circulation.

Selon James Fox, porte-parole d'Extinction Rebellion, les arrestations ont «majoritairement» eu lieu sur le pont de Waterloo, où des manifestants «se sont attachés à des véhicules, entre eux», notamment avec des cadenas en U à vélos. «On va continuer d'occuper les lieux jusqu'à ce que le gouvernement nous écoute», affirmaient ce matin les militants. «Beaucoup d'entre nous sont prêts à sacrifier leur liberté pour cette cause.»

Trois revendications pour l'urgence écologique

Au Royaume-Uni, Extinction Rebellion a trois revendications: la proclamation d'un «état d'urgence climatique et écologique», l'élaboration d'un plan d'actions pour «réduire à zéro» les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2025 et la création d'une «assemblée citoyenne» sur les questions de justice climatique.

Le service de bus de Londres a indiqué sur Twitter que plusieurs lignes du centre de la capitale étaient «toujours perturbées» ce matin.

Le mouvement a annoncé, dans le cadre de sa "rébellion internationale", des mobilisations dans 80 villes de 33 pays jusqu'au 22 avril.