La suspecte de l'empoisonnement du demi-frère de Kim Jong Un pourrait être libérée

Une Vietnamienne, suspectée de l'assassinat du demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, a accepté un nouveau chef d'accusation remplaçant celui de meurtre et pourrait être libérée dans la journée.
par
Camille
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Doan Thi Huong a souri et s'est déclarée «heureuse» après que le parquet a proposé à la défense un nouveau chef d'accusation devant la Haute Cour. Le parquet a proposé d'abandonner l'accusation de meurtre pour celle d'avoir infligé des blessures avec des armes dangereuses, a indiqué son avocat, Salim Bashir.

Après la lecture de ce nouveau chef d'accusation devant la Haute Cour, la femme de 30 ans a plaidé coupable. L'accusée, qui risquait précédemment la peine de mort, encourt à présent une peine maximum de 10 ans de prison mais elle devrait recevoir une sentence plus légère, selon son avocat. «Il est très probable qu'elle soit libérée aujourd'hui», a indiqué Salim Bashir.

Kim Jong Nam, détracteur du régime nord-coréen en exil, est mort après avoir reçu sur le visage un agent neurotoxique, considéré comme une arme de destruction massive, à l'aéroport de Kuala Lumpur en février 2017. Doan Thi Huong et une Indonésienne, Siti Aisyah, ont été accusées du meurtre mais dans un revirement surprise la jeune femme indonésienne a été libérée le 11 mars laissant seule sa co-accusée vietnamienne sur le banc des accusés.

Les deux femmes rejetaient les accusations pesant contre elles, assurant qu'elles avaient été piégées par des agents nord-coréens et qu'elles pensaient participer à une farce pour un jeu télévisé.