La Flandre veut séduire des chercheurs d'emploi bruxellois

Les offices régionaux de l'emploi flamand et bruxellois s'associent pour pousser les demandeurs d'emploi bruxellois à trouver leur bonheur du côté de la Flandre.
par
Marketing
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Bruxelles et ses environs proches sont confrontés à un paradoxe important : le taux de vacance dans les entreprises flamandes de la périphérie augmente tandis que le chômage dans la capitale reste très important. Pour remédier à cette situation perdante des deux côtés, les offices régionaux de l'Emploi VDAB et Actiris lancent une nouvelle campagne: « Nouveau job ? Le prochain stop ! » pour aider les futurs travailleurs à franchir la frontière linguistique. Selon les derniers chiffres d'Actiris, la Région bruxelloise comptait en février 89.332 chercheurs d'emploi inoccupés. Pourtant, à seulement moins de « 30 minutes de transport » quelque 3.000 emplois sont vacants en Flandre, d'après le VDAB.

Passer outre

la barrière de la langue

La langue reste un sacré frein pour certains : seul un chercheur d'emploi bruxellois sur cinq est capable de se faire comprendre dans l'autre langue nationale, selon Actiris. Le constat n'est pas neuf, les collaborations entre les deux offices régionaux de l'emploi non plus. « Nous faisons beaucoup de choses ensemble », confirme Caroline Mancel, directrice générale adjointe d'Actiris. L'objectif de la nouvelle campagne est surtout de rappeler que les collaborations entre les deux offices de l'emploi permettent de proposer des cours de néerlandais et des formations professionnelles dans la langue de Vondel.