C'est à Bruxelles et dans le Brabant qu'on gagne le mieux sa vie

En Belgique, le salaire mensuel dépend fortement de la province ou de la Région dans laquelle on travaille. Bruxelles paie le mieux, suivie de près par les Brabants wallon et flamand. C'est ce qu'indique le Baromètre des salaires 2018 de Jobat.
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Marketing
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L'année passée, près de 20.000 participants ont permis à Jobat de jeter un œil sur leur fiche de salaire. Le Baromètre a ainsi révélé que le salaire brut moyen du Belge s'élève à 3.329 € par mois. Ce chiffre diffère toutefois d'une province à l'autre. C'est à Bruxelles que l'on peut gagner le plus: en moyenne 3.640?€ bruts par mois. Le Brabant wallon (3.406 € bruts) et le Brabant flamand (3.481 € bruts) rémunèrent aussi plus leurs travailleurs que la moyenne nationale.

Bruxelles et les deux provinces du Brabant sont à cet égard les chefs de file belges. C'est dû au contenu des fonctions. En effet, bon nombre de grandes entreprises et organisations, comme les institutions européennes, sont installées à Bruxelles et dans sa périphérie. Les cadres supérieurs et les fonctionnaires y sont particulièrement bien représentés, et ils gagnent en moyenne plus que les employés et les ouvriers.

Les salaires augmentent

Dans les provinces de Liège, Namur, Hainaut, Limbourg et Flandre occidentale, les travailleurs gagnent en moyenne beaucoup moins qu'à Bruxelles ou dans les Brabants. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles pour les travailleurs belges. Comparé à 2017, les salaires moyens ont progressé partout en Flandre et à Bruxelles. Si vous touchez aujourd'hui en moyenne 3.329 €, c'est un petit 150 € de plus que les 3.181 € d'il y a un an.

Davantage de postes vacants à Bruxelles

Ceux qui aimeraient travailler dans la capitale sont certainement les bienvenus. L'agence de recrutement Robert Half a mené une enquête auprès de 705 entreprises belges, dont 233 sociétés bruxelloises. 64?% des entreprises bruxelloises indiquent qu'elles ont plus de mal à trouver des talents qu'il y a cinq ans. En comparaison?: en Wallonie et en Flandre, à peine la moitié mentionnent ce problème. «?Il y a à Bruxelles un important problème de mobilité. Pas mal de gens n'envisagent plus de faire la navette chaque jour vers la capitale car tant la voiture que les transports en commun n'offrent aucune garantie de liaison fluide?», explique Wim Van der Linden, porte-parole de Robert Half. «?Les grandes entreprises internationales qui sont installées à Bruxelles sont obligées de toujours puiser dans le même vivier dans leur quête de personnel approprié. Enfin, le multilinguisme est aussi un gros problème, car en plus de votre langue maternelle on attend de vous que vous maîtrisiez aussi l'autre langue nationale et, généralement, encore l'anglais.?»

41?% des entreprises bruxelloises ont des projets de création de nouvelles fonctions, qui doivent compléter les jobs existants. C'est d'ailleurs le cas aussi des contrats à durée déterminée. À Bruxelles, 42?% des entreprises indiquent vouloir créer de nouvelles fonctions pour des travailleurs intérimaires.