Un terminal pétrochimique en feu au Texas, fumée noire dans le ciel de Houston

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Belga
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Un large panache de fumée noire assombrissait mardi le ciel d'une partie de la ville de Houston, au Texas, les pompiers luttant depuis plusieurs jours contre un incendie dans un complexe pétrochimique. Le feu a démarré dimanche au terminal pétrochimique de l'Intercontinental Terminals Company (ITC), situé dans la banlieue est de Houston, où sont fabriqués des produits chimiques utilisés notamment dans des carburants et de la peinture.

Dans la nuit de lundi à mardi, le feu s'est intensifié, a indiqué ITC dans un communiqué publié mardi matin. Le groupe a précisé que deux cuves de stockage, vides, s'étaient effondrées, tandis que les pompiers continuaient à lutter contre le feu sur six autres citernes.

Plus tôt mardi, deux autres cuves contenant notamment de "l'essence" étaient "en feu", a fait savoir l'Intercontinental Terminals Company. "Il n'y a pas eu de blessures sérieuses rapportées à la suite de cet évènement".

Des responsables locaux ont estimé qu'il faudrait peut-être attendre mercredi pour que le feu soit éteint.

"Le suivi de la qualité de l'air se poursuit et, au moment de cette mise à jour, les relevés sont bien en dessous des niveaux de dangerosité", avait assuré la société ITC dans un autre communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi.

Les autorités locales ont néanmoins invité les personnes ayant des difficultés respiratoires, ou souffrant d'irritation aux yeux, au nez et à la gorge, de toux, de nausées ou encore de vertiges, à se rapprocher de leur médecin.

Les écoles des environs, fermées lundi, ont rouvert leurs portes mardi après des analyses de la qualité de l'air qui ont rassuré les autorités.

Mais des parents ont expliqué sur les réseaux sociaux qu'ils n'enverraient quand même pas leurs enfants à l'école.

"L'école de mon fils est" à quelques kilomètres de là. "Je ne vais pas jouer avec sa vie pour ces faux rapports", a écrit un parent sur une page Facebook des services locaux de scolarité.

Ceux-ci ont indiqué avoir reçu "plusieurs e-mails et appels de parents liés à la décision de reprendre" les cours.

source: Belga