Herstal, la future vitrine belge du chauffage urbain

Le projet de chauffage urbain développé à Herstal permettra de valoriser une partie de l'énergie produite par l'incinération des déchets, en la réinjectant dans le réseau de chaleur.
par
Camille
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«A terme, Herstal sera la vitrine belge des réseaux de chaleur et du chauffage urbain», a assuré Grégory Radisson, délégué régional de la société française Coriance, choisie en décembre dernier par la commune liégeoise pour développer son futur réseau de chauffage urbain. «Nous allons concevoir, construire et exploiter un réseau de chaleur de 40 kilomètres, le premier de Wallonie et plus grand du pays», a-t-il ajouté mercredi en marge du MIPIM, le salon des professionnels de l'immobilier qui a élu domicile cette semaine dans le Palais des Festivals à Cannes.

Application de l'économie circulaire que la Wallonie entend promouvoir, le chauffage urbain d'Herstal apportera notamment des bénéfices en termes d'environnement avec une réduction des émissions de CO2, de durabilité puisque le réseau sera installé pour plus de 50 ans et d'économies, le système fournissant du chauffage à moindre coût aux consommateurs habitant sur son parcours.

La première boucle du réseau qui sera réalisée devrait atteindre l'ancien site des ACEC, une friche industrielle de 264.000 m² située en bord de Meuse que la ville entend réhabiliter de manière «verte et innovante» par le biais entre autres du projet 'Verdir', développé depuis 2012 par l'ULg et centré sur l'extraction de molécules destinées aux biotechnologies.

Le réseau de chaleur de Herstal représente un investissement total de 12,7 millions d'euros. Il bénéficie d'un soutien du fonds européen Feder de 5 millions d'euros et de la Wallonie à hauteur de 6,3 millions d'euros.