Les perroquets défoncés à l'opium, un problème pour les agriculteurs

Des producteurs indiens de pavot se plaignent de perroquets drogués à l'opium. Ils viennent chaque jour s'en prendre à leurs récoltes.
par
Camille
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Des perroquets qui déchiquètent des gousses de pavot non mûres, pour en extraire le lait qui contient l'opium. La scène est étrange, digne d'une attaque de drogués en manque prêts à tout pour obtenir la substance qui leur fait défaut. C'est pourtant le quotidien de paysans indiens du Madhya Pradesh. Ils assurent que certains volatiles leur rendent jusqu'à 40 visites par jour pour obtenir leur «dose». Et c'est autant de pavot qui ne peut être vendus aux entreprises pharmaceutiques qui l'utilisent pour produire de la morphine, un puissant médicament à base d'opiacés.

Las, les agriculteurs ont installés des haut-parleurs, et fait exploser des pétards, afin de faire fuir les indésirables. Sans grand succès, puisque les oiseaux continuent d'attaquer les champs. «Cela affecte les produits. Ces perroquets dépendants font des ravages», se désole un producteur. Il a souvent vu des oiseaux «tomber des branches d'arbres», et être «étourdis dans les champs» jusqu'à ce que les effets narcotiques s'atténuent. Et en attendant de trouver une solution, personne ne couvre les pertes financières enregistrées par les exploitants.