Les autoroutes flamandes toujours aussi saturées

Le trafic automobile a augmenté de 0,4% les jours de semaine et de 2,3% le week-end l'an dernier sur les autoroutes flamandes, ressort-il lundi du rapport annuel du Centre flamand du trafic (Vlaams Verkeerscentrum). La "lourdeur" des embouteillages a elle toutefois diminué. Cet indicateur utilisé par le centre combine la longueur et la durée des files.
par
Laura
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Alors qu'en soirée, les embouteillages étaient tout aussi importants en 2018 que l'année précédente, l'heure de pointe matinale était plus fluide. Le total cumulé des bouchons matinaux en semaine a atteint 150 km, soit 8 km de moins qu'en 2017. La diminution de la "lourdeur" des embouteillages sur l'ensemble de l'année peut s'expliquer par ces files matinales plus courtes, surtout lors du second semestre, sûrement grâce au temps sec. La baisse de cet indicateur ne signifie toutefois pas que les autoroutes étaient moins saturées. La durée des embouteillages était la même, voire un peu plus importante.

"Des investissements importants restent plus que jamais nécessaires", a de son côté réagi le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA) selon qui "il n'y a pas de raison de pavaner", en raison notamment de l'augmentation des embouteillages autour de Bruxelles et d'Anvers. Néanmoins, a poursuivi Ben Weyts, les investissements déjà consentis en matière d'infrastructure routière "portent leurs fruits", comme le montre la baisse de la "lourdeur" des embouteillages et celle des files de l'heure de pointe matinale (-6%). "Nous avons planté des graines aux bons endroits. A moyen terme, elles ouvriront de nouvelles perspectives pour notre mobilité", a-t-il conclu.