A Berlin, le clubbing rapporte très gros

Près d'un quart des touristes se rendant à Berlin déclarent y aller pour "clubber", une industrie de la fête qui a généré en 2017 près de 1,5 milliard € de recettes pour la capitale allemande, selon une étude.
par
Pierre
Temps de lecture 2 min.

Les établissements de nuit berlinois ont généré en 2017 un chiffre d'affaires brut de 168 millions €, selon l'étude menée par le cabinet Goldmedia, en partenariat avec la municipalité de Berlin et pour le compte de la Clubcommission, le syndicat représentant les intérêts des clubs berlinois.

Mais les "retombées économiques" pour la ville de Berlin ont été chiffrées à 1,48 milliard €, dépensés en transports, restauration et l'hôtellerie. Les touristes venus y passer le week-end pour clubber dépensent en moyenne 205 € par jour.

Berlin confirme ainsi sa place de destination phare pour les "easyjet-setteurs", ces jeunes touristes qui se déplacent en Europe pour y faire la fête. Le public des clubs berlinois, dont la moyenne d'âge est de 30,2 ans, est ainsi constitué au quart de touristes.

La musique la plus jouée lors des 57.830 événements organisés à travers les 280 clubs actifs de Berlin est la 'House', suivie des musiques alternatives (Indie Rock et Pop). La musique techno n'arrive qu'en troisième position sur les platines des DJ berlinois.

Environ 60% des recettes des clubs viennent de la vente de boissons ou de nourriture, 21% du prix de l'entrée.

L'industrie des boîtes de nuit berlinoises emploie quelque 9.000 personnes, moins de la moitié avec un contrat très précaire de "minijob", une spécificité du marché allemand de l'emploi qui limite à 450 € le salaire mensuel.