Moins de restrictions pour les livraisons par drones

Les livraisons par drone vont-elles devenir monnaie courante aux États-Unis ? Très possible. Le gouvernement, avec la FAA (Federal Aviation Administration), prévoit d'alléger les réglementations sur les vols à basse altitude au-dessus des habitations, même la nuit.
par
Camille
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Le nombre de drones devrait croître dans le ciel américain dans les années à venir. Elaine Chao, secrétaire d'État aux transports, a évoqué la possibilité d'élargir les règles encadrant les vols de drones. Les petits appareils pourraient ainsi circuler à basse altitude (moins de 120 m) au-dessus de zones habitées, de jour comme de nuit.

Des expérimentation d'ici septembre

La FAA (Federal Aviation Administration) effectuera des phases test d'ici septembre grâce à des partenariats passés avec des lieux de haute technologie au Nevada, en Virginie et au Dakota du Nord. Il s'agit de prouver que ce projet pilote peut fonctionner grâce à «un système de gestion du trafic permettant d'intégrer en toute sécurité les vols de drones dans le système de l'espace aérien du pays», détaille la FAA.

L'idée est de permettre les déplacements de drones sans systématiquement obtenir d'autorisation au préalable. Les appareils les plus légers notamment, pourraient être autorisés à survoler stades et concerts, à condition que cela ne représente aucun danger pour les foules.

Un éclairage la nuit et des protections en cas de chute

Pour fonctionner de nuit, les drones devront être équipés de puissant éclairage afin d'être repérés de très loin. Bien sûr, n'importe qui ne pourra pas faire décoller ces petits appareils. Les pilotes devront être diplômés et expérimentés même si la mesure prévoit d'équiper les drones de protections en cas de chute ou d'incident.

On peut alors imaginer les géants américains comme Google ou Amazon, s'emparer de la technologie pour des livraisons par drone. Véritable avancée ou raison de s'inquiéter? L'appareil volant suscite encore la méfiance, notamment lorsqu'il survole des sites sensibles comme les centrales nucléaires ou les aéroports. Sur son site, la FAA fait la part des choses et écrit vouloir «équilibrer la nécessité d'atténuer les risques pour la sécurité sans entraver les progrès technologiques et opérationnels».