Il loue un studio dans la Silicon Valley 1.300€ par mois... pour ses deux chats

Dans la Silicon Valley,  un homme loue un studio à 1.300€ pour ses deux chats alors que de nombreuses personnes vivent dans la rue à cause de l'augmentation des prix de l'immobilier.
par
Clement
Temps de lecture 2 min.

Le reportage pourrait faire sourire. Dans un clip vidéo de deux minutes diffusé sur la chaîne KBCW, on apprend que deux chats vivent dans un studio à 1.300€ de la Silicon Valley. Ils se sont retrouvés là après le départ de Victoria, leur propriétaire, à l'université. Suite à ce départ, c'est le papa de Victoria qui a recueilli les animaux. Problème, les deux chats ne s'entendaient pas avec son chien.  Le père de famille a donc décidé de leur louer un studio pour s'éviter tout dérangement.

Et le propriétaire des lieux, un ami du locataire, est ravi. Il affirme que ses locataires sont « très discrets » même s'ils « empestent les lieux ». Pour lui, ce n'est pas surprenant que certains soient prêts à payer un bien immobilier pour leurs animaux. « Les gens aiment leurs animaux. Ils font généralement partie de la famille et se soucient vraiment d'eux », explique-t-il. De son côté, Victoria assure qu'il s'agit « d'une solution temporaire » en attendant qu'elle ait « sa propre habitation après ses études ».

Une réalité précaire

Reste que ce reportage met en exergue le problème social qui touche la Silicon Valley. Pour chaque milliardaire qui y habite, on estime qu'il y a 100 sans-abri.  Et la problématique des sans-abri devient si importante que San Francisco pourrait prendre des mesures en leur faveur. Les habitants de la ville se sont positionnés fin 2018 en faveur d'une nouvelle taxe contre les entreprises. En pratique, les entreprises qui versent à leurs employés des salaires très élevés devraient reverser 1% de leurs recettes brutes à un programme d'aide pour les sans-abri. Si cette taxe est appliquée, elle devrait rapporter entre 250 et 300 millions $. L'argent serait alors réutilisé pour mieux accompagner les personnes souffrant de troubles mentaux, construire des foyers pour les malades et « nettoyer les rues ».