Démission du gouvernement: Ecolo, le PS, et Défi ne veulent pas d'élections anticipées

Le Parlement doit continuer à travailler jusqu'aux élections fédérales du mois de mai malgré la démission du Premier ministre Charles Michel, estime le co-président d'Ecolo, Jean-Marc Nollet. Au PS, Laurette Onkelinx partage le même avis.
par
Camille
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Selon l'écologiste Jean-Marc Nollet, la meilleure option est désormais de laisser le Parlement travailler pour avancer sur les questions sociales et environnementales avec un gouvernement en affaires courantes. Le gouvernement fédéral était «de fait» en affaires courantes depuis trois semaines, a-t-il d'ailleurs expliqué. «En commission, le Parlement a adopté une résolution qui engage la Belgique dans une vision ambitieuse en matière climatique. C'est la preuve qu'en affaires courantes et sans gouvernement, on peut avancer s'il y a une bonne volonté.» Au micro de La Première, le chef de groupe Ecolo Georges Gilkinet a confirmé que convoquer deux fois les électeurs en quelques mois n'a «aucun sens». Les Verts n'apporteront pas leur voix à une dissolution de la Chambre, a-t-il souligné.

Sur Bel RTL, la députée fédérale socialiste Laurette Onkelinx a également rejeté le scénario des élections anticipées. «Mais pendant cette période d'affaires courantes, on peut véritablement prendre des décisions stratégiques, par exemple la baisse du prix de l'électricité.» Le choix des décisions importantes passe du gouvernement au Parlement, a-t-elle résumé.

Mardi soir, DéFi avait déjà partagé sa préférence pour un gouvernement en affaires courantes jusqu'en mai.