Un garçon de 9 ans perd un il à cause d'un jouet Nerf
Taylor-Jay est un petit garçon de neuf ans, originaire du Pays de Galles. Lorsqu'il avait trois ans, il est devenu aveugle d'un il après un malheureux accident domestique. La cause ? La fléchette en mousse d'un pistolet Nerf. S'il a perdu la vision, l'enfant avait néanmoins pu garder son il.
Deuxième accident en six ans
Six ans plus tard, le petit gallois a été victime d'un nouvel accident. Mais cette fois, les médecins n'ont rien pu faire pour sauver son il. Au mois d'août dernier, Taylor-Jay profitait de ses derniers jours de vacances pour jouer avec ses amis avec des pistolets Nerf. Il s'agissait des mêmes répliques de fusils qui envoient des projectiles en mousse et qui lui ont coûté la vue il y a six ans. Mais ce qui devait être une partie de plaisir entre enfants s'est transformé en cauchemar lorsque le garçon a reçu une fléchette dans son il déjà aveuglé.
Son il s'est rempli de sang et l'enfant a commencé à ressentir une très forte pression à l'intérieur. Face à cette situation, à l'hôpital, les médecins ont commencé à s'inquiéter du fait que cette blessure n'affecte son autre il. Si bien que finalement, ils ont dû prendre la difficile décision d'enlever son il blessé afin que l'enfant ne perde pas complètement la vue.
Une cagnotte et des critiques
Aujourd'hui, Taylor-Jay va mieux. Il a perdu un il mais la douleur est partie. Sa mère a lancé une cagnotte en ligne pour récolter des dons afin de financer l'achat d'une prothèse oculaire. La médiatisation de son histoire lui a déjà permis de récolter près de 1.500 .
Si des dizaines d'internautes se sont montrés généreux envers la famille, d'autres ont été moins tendres. « Soyez un peu plus attentive maintenant que votre fils n'a plus qu'un il », a lancé un utilisateur à la mère de Taylor-Jay. « Deux accidents différents au cours desquels il s'est fait tirer dans le visage avec des jouets similaires, entraînant d'abord la cécité puis la perte d'un il. Sérieusement ? C'était évitable. N'avez-vous rien appris du premier accident ? », interpelle cette même personne.