La circulation des bus et des trams De Lijn perturbée

La journée nationale d'actions syndicales perturbe vendredi le trafic des bus et trams de la société de transports en commun flamande De Lijn. Tant les lignes urbaines que régionales sont impactées.
par
Laura
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Les plus grosses perturbations ont lieu sur les réseaux d'Anvers et Gand. Dans la métropole anversoise, environ 30% des chauffeurs de tram avaient pris leur service à 07h00. Six lignes de bus sont également sérieusement perturbées. A Gand, trams et bus circulent moins souvent. Après 20h00, les lignes urbaines s'arrêteront. Les lignes régionales sont également fortement impactées, les usagers des transports en commun en Flandre devront ainsi prendre leur mal en patience.

Le réseau wallon du Tec est aussi perturbé. Aucun véhicule n'est sorti des dépôts à Charleroi tandis qu'à Liège, aucun service n'est assuré par les bus des dépôts du Condroz ainsi que des régions de Hesbaye et de Seraing. Seuls quelques-uns sont effectués par les dépôts de Liège et son agglomération (avec limitation de parcours en périphérie urbaine), à Verviers et dans les régions suburbaines ainsi qu'à Eupen et dans les Fagnes. Dans la province de Namur, 45% des bus circulent et dans celle du Luxembourg, 83% roulent.

Dans le Hainaut occidental, 50% des services sont assurés. La situation la plus problématique est celle du Centre, avec 5% des bus qui roulent. A Mons, 19% des services sont assurés et 11% dans le Borinage. Pour le Brabant wallon, 50% des parcours sont effectués. La SNCB et la Stib ne sont elles pas touchées.

Grève 

Des grèves sont d'ailleurs menées dans plus de 260 entreprises métallurgiques et textiles dans le cadre de la journée nationale d'actions syndicales, indique William Van Erdeghem, président de l'ACV (CSC) Metea. Dans des centaines d'autres entreprises, d'autres actions, comme des pétitions, des conseils d'entreprise extraordinaires, des manifestations ou des contacts avec les employeurs, sont prévues, précise le syndicaliste.

Les syndicats veulent exprimer leur colère contre la réforme des pensions du gouvernement fédéral, l'attitude "déresponsabilisée" des employeurs, l'échec des négociations sur les métiers pénibles et les problèmes de pouvoir d'achat. Ils souhaitent également montrer leur fermeté avant le début des discussions sur l'accord interprofessionnel. Les actions seront surtout menées dans les secteurs industriels, comme les entreprises agroalimentaires, métallurgiques et textiles.