Charles Michel met en question le maintien dans Schengen des pays non-solidaires

Les pays de l'UE qui refusent leur part de solidarité européenne dans la gestion des migrations ouvrent le débat de leur maintien dans l'espace Schengen, a affirmé vendredi le Premier ministre belge Charles Michel, au terme d'un sommet européen qui a une nouvelle fois abordé la question migratoire.
par
Belga
Temps de lecture 2 min.

"En refusant de manière entêtée, répétée, systématique, de faire preuve d'un minimum de solidarité, ceux-là ouvrent mécaniquement le débat politique autour de la zone Schengen, ils sont en train d'ouvrir en fait (la question de) leur propre maintien" dans cette espace de libre circulation intérieure, a affirmé M. Michel au cours d'un briefing de presse. "Ce point est soutenu par de plus en plus de monde autour de la table", a-t-il assuré.

"Dans le traité Schengen, il y a des capacités juridiques. Il est utile et nécessaire que, sans tarder, des experts examinent la possibilité de les activer, si l'on doit constater un refus persistant de réformer" le règlement de Dublin, qui doit assurer la solidarité de tous les États membres de l'Union, a poursuivi le chef du gouvernement belge.

"Cela a assez duré. Tôt ou tard il y aura un moment de vérité sur ce sujet, pour garantir une migration ordonnée, régulière et sûre", a-t-il ajouté en reprenant le libellé du pacte des Nations unies sur les migrations, sur lequel son gouvernement a buté.