L'ambitieux défi d'une Australienne contre le risque de pénurie d'eau

Mina Guli assure qu'elle n'aime pas tellement courir. Elle s'est pourtant fixée pour objectif de courir 100 marathons en 100 jours, avec l'idée d'attirer l'attention sur les ressources en eau menacées.
par
Camille
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Mina Guli a 48 ans, et s'inquiète pour l'avenir de la planète. Elle se livre en ce moment à un tour des monde en marathon. Elle s'est élancée le 24 novembre depuis New York, avant de courir en France, au Vatican, en Inde et à Hong Kong. Elle compte encore se rendre en Jordanie, au Kenya ou encore au Mexique.

L'ancienne avocate peut compter sur une équipe de soutien de six personnes. Chaque jour, ils tentent de rencontrer des gens qui subissent la sécheresse ou qui travaillent pour économiser l'eau. Car le véritable objectif de Mina Guli est bien de sensibiliser à ce problème.  Elle est désormais la directrice générale de Thirst, une association qui tente de sensibiliser aux menaces pesant sur les ressources en eau de la planète. "On oublie que l'eau est présente dans tout ce qu'on achète et tout ce qu'on consomme chaque jour", pas seulement la nourriture, mais aussi par exemple les vêtements, souligne-t-elle.

Ces ressources sont pourtant sous pression. Les Nations unies estiment que d'ici 2030, les besoins en eau de la planète dépasseront les ressources de 40%. C'est pour sensibiliser à cette situation qu'elle endure ces marathons.

Elle assure ne pas être une grande fan de course à pied. "Souvent je suis assise là totalement épuisée, je n'arrive pas à garder les yeux ouverts, sans parler de me tenir debout, de marcher en ligne droite, sans m'imaginer capable de courir un marathon", raconte-t-elle. Mais elle finit toujours par retrouver un peu de force pour tenter d'améliorer la vie des générations futures. "Quand je pense aux espoirs et aux rêves de ces enfants, je me remets debout, j'arrête de m'apitoyer sur moi-même et je continue à courir."