Charles Michel: «Mon pays sera du bon côté de l'Histoire»

"Mon pays sera du bon côté de l'Histoire", a déclaré le Premier ministre belge Charles Michel devant les représentants de quelque 150 pays réunis à Marrakech pour approuver formellement le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations.
par
Pierre
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Charles Michel a expliqué devant l'assemblée pourquoi la Belgique soutenait le pacte, malgré les récentes péripéties à propos de cet accord qui aura coûté au gouvernement belge sa majorité.

Il a ainsi insisté sur l'importance d'une collaboration internationale dans ce dossier. "Ce pacte constitue un pas en avant. Il offre un cadre à une plus grande coopération pour gérer les flux migratoires, dans le respect des droits humains."

"Je me présente devant vous avec une majorité parlementaire qui ne soutient plus mon gouvernement. Mais je me présente devant vous debout, droit et fier des convictions qui sont portées par la Belgique", a-t-il ajouté.

"J'ai été confronté dans mon pays à une difficulté politique. Parce que l'un de mes partenaires qui, jusque là, soutenait l'action de mon gouvernement, a choisi de faire volte-face et de changer d'avis", a précisé Charles Michel à la tribune.

Le Premier ministre a indiqué s'être tourné "vers le cœur de la démocratie en Belgique: la Chambre des représentants". Sollicités la semaine dernière afin de se prononcer sur ce pacte, "plus de deux tiers des parlementaires de mon pays ont choisi de le soutenir, et je veux les en remercier car au travers de ce vote, ils ont dit quelles étaient les valeurs de mon pays, tourné vers le respect, tourné vers cette conviction que c'est ensemble que nous sommes plus forts, que nous sommes plus courageux, que nous sommes plus responsables".

L'accord, de son nom complet Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, s'étale sur 23 rencontres. Quelque 150 pays étaient représentés lundi à Marrakech pour réaffirmer un engagement politique commun sur la question migratoire. Le pacte onusien doit encore être ratifié lors d'un ultime vote devant l'Assemblée générale des Nations unies le 19 décembre.