Les premières élections sociales organisées dans les Chemins de fer

Des élections sociales sont organisées dès ce lundi et jusqu'à jeudi dans les Chemins de fer belges, pour la première fois de leur histoire. Ces élections sont prévues à la SNCB (trains), Infrabel (infrastructure) et HR Rail (administration). Au total, 523 représentants seront élus pour les différents organes.
par
Laura
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Les grands syndicats CSC-Transcom, CGSP-Cheminots, SLFP mais aussi les plus petites structures comme le SIC se présentent lors de ces élections sociales historiques. Les organes qui entrent en ligne de compte, lors de ces élections, sont les cinq Commissions paritaires régionales, les trois Comités d'entreprise pour la prévention et la protection au travail (CPPT) des trois sociétés ferroviaires ainsi que les 77 Comités et Sous-Comités pour la prévention et la protection au travail de la SNCB et d'Infrabel.

La règle n'est en revanche pas la même pour la Commission paritaire nationale et pour les autres organes nationaux de dialogue social qui traitent la réglementation et l'information relative aux stratégies des trois entreprises. Après 2018, et tout comme à l'heure actuelle, les syndicats reconnus et/ou représentatifs y désigneront les représentants du personnel sur base du nombre de leurs affiliés. Les syndicats reconnus (CSC et CGSP) nomment un membre de droit, les organisations syndicales représentatives (CSC, CGSP et SLFP) ont elles un nombre de représentants lié au nombre d'affiliés.

Six organisations syndicales se sont portées candidates pour les premières élections sociales sur le rail. Outre les syndicats chrétien et socialiste, les autres listes ont été déposées par le libéral SLFP, le Syndicat autonome des conducteurs de train (SACT), le Syndicat Indépendant Cheminots (SIC) et le Metisp-Protect, récemment formé par des anciens de la CGSP. Un nouveau scrutin sera ensuite organisé tous les quatre ans à partir de 2024.