Il décède après s'être injecté du silicone dans le pénis
Jack Chapman, alias Tank Heathcliff Hafertepen sur les réseaux sociaux, était connu dans le milieu homosexuel de Seattle, aux Etats-Unis. Depuis quelques années, ce jeune homme avait recourt à une technique particulière pour agrandir la taille de son sexe.
Des injections de silicone liquide dans le pénis
En 2014, il confiait sur son blog qu'un spécialiste lui faisait des injections de silicone liquide dans le pénis et dans le scrotum pour lui permettre d'agrandir son organe. À l'époque, il était déjà conscient des risques de cette technique. « Cette procédure peut induire des risques importants pour la santé si elle est mal faite. Il s'agit d'une modification corporelle non-régulée et non-approuvée », expliquait l'homme dont les propos ont été relayés par Têtu.
Le 15 octobre dernier, Jack Chapman est décédé à Seattle à l'âge de 28 ans. Son certificat de décès a listé quatre causes pour expliquer son décès. On retrouve parmi celles-ci les fameuses injections de silicone. Les trois autres causes de la mort sont toutes pulmonaires.
Une pratique risquée et déconseillée
Dans un long article consacré à la chirurgie esthétique de l'appareil génital masculin, l'Association Française d'Urologie (AFU) met en garde contre les complications, survenant parfois à long terme, que peut entraîner le silicone injectable liquide (LIS). Une étude sur 324 patients rapporte qu'avec de très grandes quantités de LIS le gain moyen en circonférence rapporté était de 2,6 cm. Néanmoins, l'AFU est formelle : « Du fait de l'absence d'études méthologiquement fiables, il n'est pas recommandé aujourd'hui d'avoir recours à ce type d'injection dans le but d'agrandir la circonférence de la verge. »