Elections 2018: Selon Joëlle Milquet, le cdH "se renforce"

Le cdH "se renforce et implante une nouvelle génération", a estimé l'ancienne présidente des humanistes Joëlle Milquet.
par
Pierre
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Au lendemain des élections communales, elle s'est dite "ravie pour Benoît Lutgen (le président actuel, ndlr), qui sort grandi d'une campagne odieuse".

A Bruxelles-ville, où Mme Milquet était candidate en 2012, la liste cdH-CD&V a toutefois été l'une des grandes perdantes de la soirée électorale, cédant la moitié des sièges qu'elle détenait. "On a misé sur les jeunes, c'est un lancement pour l'avenir", a estimé Joëlle Milquet.

Cette dernière a par ailleurs salué la quatrième écharpe mayorale décrochée par son parti en région bruxelloise, à Ganshoren.

Benoît Lutgen se félicite "des bons résultats"

De son côté, le président du cdH, Benoît Lutgen, a exprimé sa satisfaction après "les bons résultats obtenus dans plusieurs bastions" de son parti lors du scrutin communal.

Au-delà de Bastogne, où il a conforté sa majorité, M. Lutgen cite à titre d'exemple les scores engrangés par sa formation à Namur, Mouscron et Dour. Dans ces trois entités wallonnes, les bourgmestres humanistes sont reconduits, tandis que le parti décroche aussi de nouveaux mayorats à Gouvy et Dinant.

A Bruxelles, M. Lutgen s'est par ailleurs félicité du fait que son parti compte désormais quatre bourgmestres -contre trois précédemment-, grâce à la victoire de Pierre Kompany à Ganshoren.

A côté de ces éléments favorables, des "résultats plus contrastés" sont observés dans certaines villes et communes, a reconnu M. Lutgen, mentionnant entre autres Liège et Charleroi, ou encore Perwez, où André Antoine a perdu le mayorat.

"On doit tirer les leçons de ces résultats contrastés, comme on le fait toujours", a insisté le président du cdH, tout en précisant que son parti avait fait le pari de miser sur la jeunesse dans plusieurs communes, dont Liège. En cité ardente, les humanistes, emmenés par deux nouveaux candidats, n'ont obtenu que 6,76% des voix, contre 14,01% en 2012.

Benoît Lutgen a enfin estimé que sa rupture en juin 2017 de l'alliance qui unissait centristes et socialistes à la Région wallonne n'avait pas eu une "grande influence" sur le scrutin communal. Il pointe d'ailleurs que les excellents résultats prédits au parti DéFI d'Olivier Maingain après cette rupture ne se sont pas confirmés dans les urnes.