Bart De Wever critique les bourgmestres d'autres partis, qui n'apprécient pas

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a profité samedi du dernier meeting de son parti avant les élections locales de dimanche pour critiquer des bourgmestres flamands issus d'autres partis. Celui qui est aussi bourgmestre d'Anvers a notamment pointé du doigt, devant 1.600 candidats et militants du parti nationaliste flamand, les villes de Gand, Bruges et Malines. "A Gand, nous vivons toujours dans la république des camarades rouges-verts: des taudis inhabitables sont jugés assez bons pour être des habitations sociales tandis que les bâtiments de qualité sont occupés par les copains de l'administration communale", a dénoncé Bart De Wever, qui a souligné que l'ambition de son parti était de prendre les responsabilités dans le plus de communes possible. "Dans la magnifique ville de Bruges, (...) la politique reste aussi malheureusement immobile", a-t-il poursuivi.

Bart Somers, bourgmestre de Malines (Open Vld) n'a pas échappé aux critiques alors qu'il gouverne au sein d'une coalition avec la N-VA. "Vous pouvez très bien gérer une ville mais l'appauvrir secrètement. 'Après moi le déluge' devrait être le slogan de campagne du bourgmestre de Malines."

Ce dernier a immédiatement réagi sur Twitter, écrivant que ce coup d'éclat démontre "la nervosité face à l'approche positive de Malines. C'est compréhensible car le contraste ne peut pas être plus grand. (...) Montrons demain que nous pouvons aller loin avec de l'espoir et une ville unie".

"Bart De Wever devrait faire beaucoup de chemin à Anvers pour réaliser ce que nous avons déjà accompli à Malines", a ajouté M. Somers à Belga.

Le bourgmestre de Malines considère également les critiques de M. De Wever bien sévères pour la N-VA malinoise, qui forme une coalition avec l'Open Vld. "Avec son discours, il humilie ses propres hommes. Il les a totalement ridiculisés."

Le président du sp.a, John Crombez, a lui estimé ces attaques "ridicules". Bart "De Wever critique toutes les communes où il n'y a pas de bourgmestres N-VA, donc aussi celles où la N-VA participe au pouvoir. C'est ridicule. Mais en ce qui concerne la dégradation sociale, il ne peut pas s'en prendre aux autres. Elle a été causée par lui et ses ministres", a-t-il réagi. "De l'électricité hors de prix, des maisons de repos coûteuses et 14.000 Flamands handicapés qui ne reçoivent pas d'argent pour se faire soigner. Voilà les problèmes que M. De Wever crée", a-t-il dénoncé.

Source: Belga