Un festival pour parler nourriture et agroécologie

Près d'un milliard de personnes souffrent de la faim à travers le monde. Étonnamment, les deux tiers d'entre elles sont des agriculteurs. Le festival Alimenterre se plonge sur ce paradoxe, à travers films documentaires et discussions.
par
Camille
Temps de lecture 1 min.

Éleveurs laitiers en Europe, pêcheurs au large du Sénégal, paysans au Cambodge… Un peu partout, ceux qui produisent notre alimentation font face à des situations difficiles. «Ce paradoxe est le résultat de choix politiques sur lesquels nous pouvons air en tant que citoyens», soulignent les organisateurs du festival Alimenterre.

Du côté des documentaires projetés, essentiels pour comprendre les origines du problème, on retiendra la projection de «L'empire de l'or rouge». Le film se penche sur la production du concentré de tomate, que l'on met dans la pizza, le ketchup, et de nombreux autres plats. Le réalisateur a enquêté sur les différents échelons de cette filière très lucrative.

«L'empreinte du bœuf» se penche, pour sa part, sur les 85 millions de vaches que compte l'Amazonie brésilienne (pour trois fois moins d'habitants). Elles broutent aujourd'hui ce qui était avant une forêt tropicale, qui a été brûlée pour faire de la place à ce nouveau modèle économique, au détriment des émissions de CO2. La donne est pourtant en train de changer, alors que la justice s'en prend à certains grands abattoirs.

Sept documentaires, racontant différentes crises et autant de combats, ont été sélectionnés. Loin d'un pessimisme qui entrerait toute action, les organisateurs du festival rappellent pourtant que les alternatives existent. Elles seront mises à l'honneur pendant le festival, notamment lors du forum des alternatives le samedi 13 octobre au Cinéma galerie, à Bruxelles, et à l'occasion de divers débats.

Pratique: Du 10 au 14 octobre à Bruxelles, du 18 au 25 octobre à Arlon, Charleroi, Liège, Mons, Namur et Ottignies – Louvain-la-Neuve.