Le Film Fest Gent célèbre sa 45e édition

Ce n'est pas pour le foot qu'il faut aller à Gand en ce moment, mais pour le cinéma, c'est the place to be. Du 9 au 19 octobre inclus, s'y tiendra en effet le Festival du Film annuel. 
par
Laura
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  • The Favourite (Compétition officielle)

    Il y a quelques semaines, le nouveau film du génie grec Yorgos Lanthimos (‘The Lobster') a ravi la vedette à Venise. À présent, le public belge peut, lui aussi, apprécier cette formidable tragi-comédie. À la Mostra, Olivia Colman a été couronnée pour son interprétation de l'instable reine Anne de Grande-Bretagne, qui est tiraillée entre deux dames de la cour.

  • Beautiful Boy (Film de clôture)

    Que le film ‘Girl', qui fait sensation depuis Cannes, sera projeté en ouverture du festival, vous le saviez peut-être déjà. Mais le film de clôture du festival est lui aussi une production belge : le premier film américain de Felix van Groeningen (‘The Broken Circle Breakdown'). Il a pu diriger Steve Carell et Timothée Chalamet dans un drame très émouvant, basé sur une histoire vraie, celle d'un père et de son fils toxicomane.

    Ph. D.R

  • Bad Times at the El Royale (Sale temps à l'hôtel El Royale) (Galas & Specials)

    Sept personnes qui ne se connaissent pas, mais qui ont chacune un secret à cacher, se retrouvent dans un étrange hôtel. Elles ne tardent pas à se rendre compte que quelque chose n'y tourne pas rond. Si Agatha Christie avait connu les années 60 et y avait goûté aux champignons interdits, elle aurait peut-être inventé quelque chose d'aussi loufoque que ce thriller.

  • 2001 and Beyond: A Symphonic Odyssey (Concerts)

    Le Festival du Film de Gand est toujours placé sous le signe de la musique, notamment avec les World Soundtrack Awards. Mais nous attendons impatiemment aussi le concert qui célèbre le 50e anniversaire de ‘2001 : l'odyssée de l'espace' avec un florilège de musiques symphoniques, de grandes mélodies de l'histoire de la science-fiction. De ‘Alien' à ‘Star Wars', il y aura de quoi se régaler.

     

  • Gräns (Border) (Global cinema)

    Si vous avez vu le fantastique ‘Let the Right One In' (‘Morse'), alors vous savez que ce n'est pas sans raison que certains qualifient le romancier John Ajvide Lindqvist de Stephen King suédois. ‘Gräns' confirme cette réputation avec l'histoire unique d'une femme douanière capable de détecter à l'odorat si les gens ont quelque chose à cacher. A ne pas rater, ne serait-ce que pour la scène de sexe hallucinante.

     

  • Strangled (Focus sur le cinéma hongrois)

    La Hongrie occupe une place centrale au festival cette année, avec entre autres une sélection de six films récents. Ainsi par exemple, le thriller prenant ‘Strangled', basé sur une affaire criminelle des années 60, l'histoire vraie d'un petit village qui est terrorisé par un tueur en série. Deux policiers partent en quête de la vérité, mais ne sont pas vraiment soutenus par les autorités.

     

  • Studio 54 (Sound & Vision)

    À la fin des années 70, le Studio 54 était un night-club mythique de New-York. L'alcool, la drogue et le disco, mais aussi le sexe et les people en faisaient la discothèque la plus hype de la planète. Et la fiesta dura trois ans. Ce documentaire retrace l'essor, l'apogée et le déclin du night-club, avec des témoignages de personnes ayant vécu les événements.

  • Love Express: The Disappearance of Walerian Borowczyk (Artists on film)

    Vous avez des gens qui jettent de la boue pour étaler leur intolérance et vous en avez d'autres qui font voler les tabous en éclats. Dans les années 70, le réalisateur polonais Walerian Borowczyk faisait partie de la deuxième catégorie, avec des films érotiques et surréalistes comme ‘La Bête'. Dans ‘Love Express', Terry Gilliam entre autres rend hommage au maître oublié.

     

  • La bande de Jan de Lichte (Serial madness)

    Les séries télés ont désormais leur place attitrée aux festivals de cinéma, et Gand ne fait pas exception. Cette année, c'est surtout l'adaptation du roman picaresque de Louis Paul Boon ‘De Bende van Jan de Lichte' qui se distingue. Matteo Simone y joue le personnage-titre, une sorte de Robin des Bois flamand, de la région d'Alost, quelque part au 18e siècle.

     

  • Ghost: Haunted House (Videodroom)

    Le vendredi 12 octobre, le Film Fest Gent transformera la salle de concert du Vooruit en fabrique des horreurs. Pendant quatre heures et demie, vous pourrez y apprécier des productions, des performances et des installations s'inspirant des grands classiques du film de maison hantée. Difficile de dire aujourd'hui ce que cela donnera exactement, mais ce sera certainement spécial.

    Vous trouverez toutes les infos sur le site  www.filmfestival.be, mais nous avons déjà repéré dix temps forts  d'autant de sections de l'événement.