Asia Argento sur le suicide d'Anthony Bourdain: "Je ne l'ai pas tué"

Asia Argento a brisé le silence, pour le Daily Mail, en parlant pour la première fois du suicide de son compagnon Anthony Bourdain, décrivant son chagrin et admettant qu'elle l'avait trompé mais en disant: "Il m'a aussi trompé".
par
Pierre
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Cela fait trois mois que Bourdain a été retrouvé pendu dans sa chambre d'hôtel à Kayserberg, en France, où il filmait un épisode de sa série CNN, "Parts Unknown".

Elle a raconté que des trolls l'avaient accusée d'avoir conduit son amant au suicide en le trompant et qu'elle avait révélé la vérité de leur relation d'adulte en disant: "Il m'a trompé aussi. Ce n'était pas un problème pour nous." Sa voix pleine d'émotion, elle explique: "Les gens disent que je l'ai assassiné. Ils disent que je l'ai tué. Je comprends que les gens ont besoin de trouver une raison. Je voudrais aussi en trouver une. Je ne l'ai pas Peut-être que je me sentirais réconfortée en pensant que quelque chose est arrivé."

Des photos d'elle embrassant le journaliste Hugo Clément étaient sorties trois jours seulement avant que Bourdain, âgé de 61 ans, ne se suicide. Les trolls en ligne n'ont pas tardé à relier ces deux faits.

Des groupes en ligne tels que "Justice for Anthony", se sont créés et l'ont qualifiée de "meurtrière". On lui a notamment reproché de ne pas "ressembler à une femme en deuil", parce qu'elle avait choisi de retourner travailler comme juge pour l'édition italienne de X-Factor peu après la mort de Bourdain. Elle explique qu'elle avait le choix: "Aller travailler ou ne plus jamais se relever".

"Pendant que j'étais sur scène, j'écoutais simplement la musique, ces artistes qui mettaient leurs rêves en scène. Je me concentrerais là-dessus et pas sur mon cœur brisé. Et ça a marché. Cela m'a littéralement sauvé la vie et pour cela je serai toujours reconnaissante."

Pourtant, même si elle ne croit pas que la mort de Bourdain soit sa "faute", Argento a admis qu'elle se débattait avec le sentiment de culpabilité. "Ce qui me rend mal à l'aise, c'est qu'il avait tellement de douleur à l'intérieur et qu'il ne la partageait pas. Je ne l'ai pas vu. Et pour cela je me sentirai coupable pour le reste de ma vie."