La SNCB renforce son master anti-agression

La SNCB a renforcé son master plan anti-agression avec une série d'actions concrètes. Depuis lundi, un plus grand nombre d'agents de Securail est présent à bord des trains, en particulier ceux qui circulent tard le soir.
par
Camille
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Chaque mois, plus de 150 équipes Securail seront dorénavant présentes dans les trains entre 18h et 2h du matin, ce qui correspond à une vingtaine de trains supplémentaires en soirée. Leur déploiement sera revu chaque semaine et adapté si nécessaire, précise la SNCB. Les renforts de la police fédérale des chemins de fer tiendront compte du planning des agents Securail pour que davantage de trains puissent être suivis de près.

Enfin, davantage d'actions de grande envergure seront organisées. Celles-ci se manifesteront par une présence accrue de Securail, de la police fédérale des chemins de fer mais aussi des équipes Ticket Control (TiCo) dans les trains et les gares de chaque district. «L'objectif est avant tout d'apporter une réponse efficace aux problèmes. De plus, ces actions ont aussi un effet dissuasif», pointe la société de chemin de fer.

Un groupe d'employés de la SNCB a par ailleurs annoncé lundi l'organisation de l'action #StopAgressionsSNCB, lancée aujourd'hui. Ces travailleurs demandent ainsi aux voyageurs de leur exprimer leur soutien en collant au carreau de leur wagon un post-it estampillé de l'inscription, puis de prendre une photo de la note et de partager le cliché sur les réseaux sociaux. Les navetteurs peuvent aussi simplement diffuser un message accompagné du hashtag sur ces médias. La SNCB et les associations d'usagers du rail Navetteurs.be et TreinTramBus soutiennent cette action.

#StopAgressionsSNCB #StopAgressieNMBS Voyageurs et cheminots solidaires ! Reizigers en personneel samen ! pic.twitter.com/xJMMinuqGA

— Marianne Lerouge (@MarianneCSC) 19 septembre 2018

En 2017, on dénombrait 1.165 cas d'agressions contre le personnel des trains et des gares. Soit une augmentation de 11% par rapport à 2016, année pendant laquelle 1.051 cas ont été relevés. En comparaison, en 2011, 1.502 cas d'agressions ont été comptabilisés.