Les voitures de société fleurissent chez les jeunes travailleurs

Le nombre de travailleurs disposant d'une voiture de société ne cesse de croître, la plus forte progression se remarquant parmi les jeunes, selon la société de ressources humaines Attentia, sur base de données émanant de 150.000 salariés belges.
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Marketing
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«?Désormais, près d'un employé sur cinq dispose d'une voiture de société?», constate Attentia. Le nombre de salariés bénéficiant d'une voiture de société a augmenté de 21,8?% en l'espace de trois ans. En 2018, 28,94?% des employés belges disposent de cet avantage en nature, contre 24,68?% en 2015. Parmi les ouvriers, ils ne sont en revanche que 2?%. En trois ans, les jeunes salariés (20-29 ans) gratifiés d'une voiture de société a augmenté de 48?%, soit la plus forte progression toutes catégories d'âge confondues.

Au niveau géographique, ce sont les entreprises du Brabant wallon qui arrivent en tête avec 40,55?% des salariés qui y disposent d'une voiture de société. Par ailleurs, alors qu'en 2015, les salariés parcouraient encore 20 kilomètres, en moyenne, pour se rendre à leur travail, la distance moyenne domicile-travail avec voiture de société est tombée à 16 kilomètres en 2018. Le prix catalogue moyen des voitures de sociétés est de 34.006 €.

Autre fait marquant, selon Attentia: «?le programme 'cash for car' ne semble pas avoir de succès?». Le gouvernement fédéral va toutefois assouplir les règles de ce programme qui permet d'échanger sa voiture de société contre un montant en liquide. La société de ressources humaines constate enfin «?l'émergence progressive?» d'une mobilité partagée, par exemple sous forme de voitures, de vélos ou de scooters partagés. «?Ces modes de partage ne sont pas encore très populaires au sein des entreprises, notamment en raison de l'absence d'un cadre légal. Mais ils peuvent parfaitement s'insérer dans une solution bâtie sur mesure. Voilà pourquoi il est important de prévoir les incitants nécessaires - en ce compris au niveau politique - pour de telles solutions alternatives?», estime Yves Lebeau, conseiller juridique et fiscal chez Attentia.