Rajeunir son vagin par des méthodes sans risque

Mesdames… Que diriez-vous de vous faire rajeunir le vagin? Ne rigolez pas! Cette tendance est très en vogue aux États-Unis, mais c'est une mode qui commence surtout à inquiéter les autorités compétentes.
par
Pierre
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Il peut arriver qu'à un moment de son existence, la femme ressente certains désagréments qui détériorent sa qualité de vie et ses rapports sexuels. Perte du plaisir, de la sensibilité durant l'acte, douleurs, sécheresse vaginale, relâchement du périnée… Le gynécologue peut alors proposer une vaginoplastie afin de renforcer les muscles du plancher pelvien. Mais tout cela relève de la chirurgie intime qui peut paraître lourde pour certaines.

Il est alors possible de choisir une méthode moins invasive afin de raffermir le vagin en utilisant des technologies laser ou des radiofréquences. Des techniques qui permettent en outre de diminuer l'incontinence urinaire. Arrivées à un certain âge, elles sont donc nombreuses à faire ce choix, d'autant qu'il ne requiert que quelques courtes séances.

Des techniques douteuses

Mais l'autorité sanitaire américaine, la Food and Drug Administration (FDA), s'en inquiète. Les techniques laser et par radiofréquences on effet montré toute leur efficacité sur la destruction des cellules (pré)-cancéreuses ou les verrues génitales. Néanmoins, l'efficacité pour lutter contre les effets du vieillissement vaginal et/ou de la ménopause n'ont jamais été établie scientifiquement.

Les effets secondaires pourraient en outre créer de sérieux dommages. On parle de brûlures vaginales, de cicatrices, de douleurs chroniques ou durant l'acte sexuel… Bref, ces méthodes pourraient avoir des effets pires que les symptômes que l'on voulait combattre.

La règle est donc simple, comme dans tout acte médical d'ailleurs. Plutôt que de directement s'adresser à des "instituts" qui promettent la lune, il va mieux en parler d'abord à son gynécologue qui évaluera l'étendue du problème. "Il sera mieux à même de proposer des solutions moins dangereuses", a conclu l'American College of Obstetricians and Gynecologists.