Les fermes à chiots bientôt interdites au Royaume-Uni

Le gouvernement britannique prévoit une série de mesures pour lutter contre les conditions dans lesquelles sont parfois élevés des chiens et des chats avant d'être vendus.
par
ThomasW
Temps de lecture 2 min.

Au Royaume-Uni, Michael Gove, le ministre de l'Environnement, a annoncé une série de mesures visant à mettre fin à certaines pratiques « épouvantables » dans le monde de l'élevage d'animaux de compagnie. Le gouvernent britannique vise notamment les fermes à chiots et à chatons qui pratiquent l'élevage intensif en forçant des femelles à enchaîner les portées.

Les premières mesures appliquées en octobre

Parmi les mesures, le gouvernement prévoit l'interdiction de la vente de chiots et de chatons de moins de six mois en dehors d'éleveurs agréés et de refuges animaliers. Le but ? « Garantir aux animaux de compagnie un bon départ dans la vie », a déclaré le Ministre.

Michael Gove veut également mettre fin à la séparation précoce des chiots et des chatons de leur mère en interdisant qu'elle puisse se faire avant huit semaines. Cette mesure doit entrer en vigueur le 1er octobre prochain. A partir de cette date, les éleveurs qui vendent un chiot devront également obligatoirement le montrer aux côtés de sa mère à l'acheteur. « Les gens qui négligent complètement le bien-être des animaux de compagnie ne pourront plus profiter de ce commerce misérable », a déclaré le Ministre britannique.

L'histoire tragique de Lucy

Cette série de mesures a été annoncée après le cas d'une chienne maltraitée qui a ému l'opinion publique de l'autre côté de la Manche. En 2013, une chienne baptisée Lucy avait été sauvée d'une ferme d'élevage intensif. L'animal était forcé à faire plusieurs portées par an et était devenu le symbole de la lutte contre ces fermes à chiots. Après la mort de la chienne en 2016, des militants se sont mobilisés pour que le Parlement prenne des mesures plus strictes contre ce type d'élevage. Une pétition en faveur d'une « Loi Lucy » (« Lucy's Law » en anglais ») a ainsi été signée par un peu plus de 148.000 personnes.

Ph. Twitter