En 2040, la congestion du ciel pourrait clouer à terre 160 millions de passagers

En 2040, 16,2 millions de vols seront opérés chaque année, soit une progression de 53% par rapport aux programmes de vol de 2017. Cela pourrait provoquer une congestion dans le ciel.
par
Camille
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Hausse du prix du carburant, demande des voyageurs en progression, changement climatique... Les défis de l'aviation à l'horizon 2040 sont nombreux, d'après un rapport européen. Le ciel sera totalement congestionné, au point que 160 millions de passagers ne pourront être accueillis à bord, faute pour les appareils de trouver une piste pour se poser. A l'été 2040, le nombre d'aéroports atteignant la capacité maximum d'accueil passera de six à seize, à l'image de la situation actuelle de Londres-Heathrow.

Le nombre de vols annuels pourrait atteindre 16,2 millions, le rapport émettant aussi un scénario à 19,5 millions de vols, dans le cas d'une croissance mondiale importante. Si les chiffres paraissent conséquents, les vingt dernières années ont pourtant enregistré une croissance exponentielle, avec un nombre de vols en Europe ayant doublé, passant de cinq à dix millions entre 1988 et 2008.

111 aéroports ont prévu d'accroître de 16% leur capacité d'accueil, mais les voyageurs devront faire face malgré tout à l'une des autres conséquences de ce scénario : le retard récurrent des vols. A l'été 2016, les appareils étaient en retard de douze minutes environ. Ils le seront de plus de 20 minutes en 2040. Aussi, le nombre de vols retardés entre une et deux heures sera multiplié par sept. D'après Eurocontrol, 470.000 passagers seront bloqués au sol, alors qu'ils ne sont que 50.000 dans ce cas-là aujourd'hui.