Le vent a soufflé jusqu'à 130 km/h cette nuit en Belgique

Les intempéries prévues mardi soir et durant la nuit suivante ont bien eu lieu, après plusieurs jours de forte chaleur.
par
ThomasW
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Si la pluie ne semble pas avoir causé de problèmes majeurs, c'est surtout le vent qui a été marquant et potentiellement dévastateur, constate mercredi matin David Dehenauw, météorologue à l'IRM (Institut royal météorologique de Belgique). Les rafales les plus puissantes ont été mesurées en Campine anversoise, et plus globalement dans les provinces centrales du pays, ajoute-t-il.

"A Retie (près de Turnhout, NDLR), il y a eu des rafales jusqu'à 130 km/h, en début de nuit vers minuit", indique le météorologue. "A Chièvres (dans le Hainaut), nous avons mesuré des rafales de 94 km/h, ou encore de 90 km/h à Uccle ou Deurne".

Des camps évacués

En Campine anversoise, là où il a fait le plus venteux, des camps de mouvements de jeunesse ont été évacués de manière préventive par les pompiers. Les hommes du feu indiquent que les intempéries ont été courtes mais puissantes. Face aux rafales de vent, des camps ont été évacuées à Lille et Herentals, et à Kasterlee c'est la N19 qui a été perturbée. Mercredi matin, elle est encore fermée entre Kasterlee et Geel pour cause d'encombrement par des branches et arbres arrachés par les rafales. La police locale de Turnhout indique que des travaux de dégagement de la chaussée sont en cours depuis plusieurs heures, mais il est prévu que cela dure toute la matinée de mercredi.

600 interventions à Bruxelles

Les pompiers de Louvain (Leuven) évoquent une cinquantaine d'appels durant la nuit, leurs collègues de Bruxelles en ont eu quant à eux environ 600 entre 23h30 et 02h00, pour une nonantaine d'interventions jugées prioritaires. La plupart concernaient des branches arrachées, mais la pluie a aussi inondé partiellement des rues à une dizaine d'endroits de la capitale, où quatre tunnels se sont également retrouvés sous eau.