Donald Trump assure être "prêt" pour son face-à-face avec Vladimir Poutine

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Belga
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Le président américain Donald Trump a assuré jeudi être "prêt" pour son face-à-face avec son homologue russe Vladimir Poutine, ironisant sur les journalistes qui s'interrogent sur son manque d'expérience et de préparation. "Poutine est très préparé mais Trump sera-t-il prêt?", a-t-il lancé, s'amusant des interrogations formulées par certains experts concernant son sommet avec l'homme fort du Kremlin le 16 juillet à Helsinki, en Finlande.

"Vous savez, le président Poutine est du KGB et ceci et cela", a-t-il ajouté, en référence aux anciennes fonctions du président russe.

"Croyez-moi, tout va bien se passer!", a-t-il répondu, lors d'un meeting de campagne devant ses partisans à Great Falls, dans le Montana.

"Serai-je prêt ? Totalement prêt. Je me suis préparé toute ma vie pour ce genre de truc", a-t-il ajouté sous les applaudissements avant de dénoncer une nouvelle fois la "malhonnêteté" des journalistes.

"Vous savez quoi ? Poutine, ça va aller, ça va aller pour tout le monde", a encore dit le magnat de l'immobilier, arrivé à la Maison Blanche avec la promesse de réconcilier les Etats-Unis avec son ennemi historique russe.

"Je pourrais même finir par avoir une bonne relation (avec M. Poutine)", a ajouté M. Trump, dont le mandat est toujours empoisonné par l'enquête sur l'ingérence russe dans son élection.

Le président américain est attendu mardi soir à Bruxelles où il participera mercredi et jeudi au sommet de l'Otan. Il effectuera ensuite une visite au Royaume-Uni, où il doit en particulier rencontrer la reine Elizabeth II. M. Trump rejoindra ensuite Helsinki le 15 juillet au soir pour retrouver M. Poutine le lendemain pour un tête-à-tête très attendu.

Près de dix ans après la "relance" voulue par Barack Obama et qui a tourné à l'échec, cette entrevue constitue une nouvelle tentative de réchauffer des relations qui n'ont jamais été aussi mauvaises depuis la Guerre Froide.

La liste des points de désaccord n'a fait que s'allonger ces dernières années, avec le soutien de Moscou au régime syrien, l'annexion de la Crimée puis l'insurrection prorusse dans l'est de l'Ukraine, ou encore l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal, à l'origine d'une vague historique d'expulsions de diplomates.

source: Belga