La Wallonie et la CoCoF s'accordent sur la libre circulation des personnes handicapées

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Les ministres de l'Action sociale wallonne Alda Greoli et bruxelloise Céline Fremault (cdH) ont validé le projet d'accord de coopération entre la Commission communautaire française de Bruxelles et la Région wallonne visant à garantir la libre circulation des personnes handicapées entre institutions dépendant de ces deux entités. Un tel accord est indispensable pour permettre l'accès des personnes handicapées à des institutions en dehors de leur Région d'origine, qu'elles se rendent à Bruxelles ou en Wallonie pour y être accueillies en résidence, être scolarisées ou encore exercer un emploi. La libre circulation des personnes handicapées était régie précédemment par un accord de coopération signé le 29 octobre 2008, et arrivé à échéance le 31 décembre 2011. Il n'avait plus été renouvelé depuis lors.

Les principes de base de ce projet d'accord sont de garantir le libre choix des personnes handicapées quant aux institutions de services ou employeur. Quel que soit leur lieu de résidence, en Wallonie ou à Bruxelles, les prestations seront prises en charge par la Région hôte.

Sont concernés en Région wallonne, les services résidentiels pour adultes; de logements supervisés; d'accueil de jour pour adultes; résidentiels pour jeunes; d'accueil spécialisé pour jeunes; d'accueil de jour pour jeunes; de placement familial; ainsi que les entreprises de travail adapté.

Pour la Commission communautaire française, il s'agit des centres de jour (ou d'activités de jour); les services d'aide à l'inclusion scolaire et extrascolaire (ou les centres de jour pour enfants scolarisés); de logements inclusifs; les centres d'hébergement (ou les logements collectifs adaptés); les services d'accueil familial; de participation aux activités collectives; ainsi que les entreprises de travail adapté.

Comme les accords de coopération précédents conclus entre la Région wallonne et la Commission Communautaire française de Bruxelles, l'accord remis au goût du jour porte sur les prestations de service.

Les aides individuelles et les aides à la mobilité feront l'objet d'un autre accord de coopération, plus spécifique, entre toutes les entités fédérées compétentes.

Source: Belga