Privé de sites porno pendant trois ans

La troisième chambre correctionnelle de la cour d'appel du Hainaut a réformé, mardi, un jugement rendu le 13 juin 2017 par le tribunal correctionnel de Charleroi à l'encontre d'un informaticien accro aux vidéos pornographiques.
par
Pierre
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Alors que le tribunal lui avait accordé une suspension simple du prononcé, la cour a estimé que cette mesure de faveur devait être probatoire. L'informaticien est interdit de sites pornographiques durant trois ans.

Selon l'expert en santé mentale, l'informaticien avait une attirance fantasmée pour les très jeunes filles. L'expert avait privilégié une thérapie à une sanction pénale pour ce jeune homme introverti qui entretient des relations sociales très limitées.

Le prévenu avait expliqué qu'il consultait les sites pornographiques classiques depuis dix ans mais qu'il s'en était vite lassé, basculant vers la pédopornographie "pour raviver la flamme", comme il l'avait déclaré lors de l'enquête.

Le ministère public avait insisté sur un suivi psychologique, entamé depuis février 2016 et terminé, de commun accord avec le psychologue, en juillet 2017.

La cour l'a obligé à reprendre ce suivi psychologique, à poursuivre son travail et lui a interdit d'entrer en contact avec des mineurs ou de consulter des sites pornographiques durant la mise à l'épreuve.