François Bellot est fatigué par le «merdier institutionnel»

Le ministre de la Mobilité, François Bellot (MR), a accordé un entretien au Soir et à L'Avenir à l'occasion de la sortie de son livre, «L'homme et la mobilité».
par
Camille
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«La Belgique avait six grands problèmes à régler: et pour la mobilité, c'est fait», affirme le ministre de la Mobilité François Bellot (MR) dans les colonnes du Soir. «Après, chacun doit agir à son niveau. Je propose une vision, mais la Région qui ne voudra pas mettre en oeuvre devra assumer. Ce sera son échec.»

«Je veux bien travailler, mais quand j'invite les gens à des réunions et qu'ils ne viennent pas, je ne sais rien faire. Cela repose uniquement sur la bonne volonté des ministres», affirme-t-il. «Dans ces matières (la mobilité), on est dans un Etat plus proche du confédéral que du fédéral.» Reprenant les propos de l'ex-patron de la Stib Alain Flausch, il affirme que le problème, ce sont les «autres» et le «merdier institutionnel belge».

Sur le survol de Bruxelles, il lance: «Donnez-moi les pleins pouvoirs une demi-journée et le problème est réglé!»