Des enregistrements compromettants pourraient coûter cher à Tex

Tex, l'ancien présentateur du jeu les Z'amours, est actuellement en procès contre Sony Pictures, à la suite de son licenciement. Il avait été exclu de l'émission pour avoir, au cours de l'émission, fait une blague sur les violences conjugales. Lors de l'audience, la défense a dévoilé des enregistrements où on entend Tex tenir des propos sexistes particulièrement graves.
par
Lucie.De.Perthuis
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La bataille judiciaire amorcée par l'animateur et humoriste français Tex contre son ancien employeur Sony Pictures ne semble pas gagnée. Il avait saisi les prud'hommes pour licenciement abusif, et demandait ainsi 1,2 million d'euros à la société de production de l'émission. L'avocate de la défense, Hélène Saint-Germain, s'est procuré les rushs d'émission enregistrés après le dérapage de Tex. Il avait été licencié pour avoir dit : "Vous savez ce qu'on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? "On ne lui dit plus rien ! On vient déjà de lui expliquer deux fois !". Cette blague plus que douteuse avait provoqué un tollé et France 2 avait préféré se séparer de l'animateur emblématique après cet épisode.

"Je l'ai fait pour le buzz"

Dans ces enregistrements, on entendrait Tex aller encore plus loin, et même se vanter de la polémique qu'il a créée. «Je l'ai fait pour le buzz. Je savais ce que je faisais. C'était pour parler de moi» aurait-il affirmé. Il tiendrait aussi des propos hautement sexistes et vulgaires, notamment envers une candidate qu'il qualifierait de «chiennasse avec ses grosses loches».

L'avocate de la défense accuse aussi l'humoriste français d'avoir insulté Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat française à l'égalité homme-femme. Il aurait aussi tenu des propos extrêmement vulgaires et dégradants envers une de ses collègues de travail.

Ces éléments pourraient coûter cher à l'animateur, puisqu'ils sont contraires à l'éthique de France Télévision, et constitueraient une «faute grave caractérisée». Il revient au tribunal de déterminer la recevabilité de ces enregistrements.