Uber lève le voile sur ses futurs taxis volants

Des engins électriques mi-drones mi-hélicoptères aux lignes futuristes: Uber a laissé entrevoir à quoi pourraient ressembler ses futurs taxis volants.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

«Ce sont des prototypes qui n'existent pas encore», précise d'emblée Eric Allison, directeur des programmes d'aviation de Uber Elevate, la division de taxis volants du géant des voitures avec chauffeur. La société voit dans ces engins l'une des solutions possibles pour désengorger les mégapoles comme Los Angeles, l'une des villes pionnières d'Uber Air, connue pour ses embouteillages dantesques.

«Tout comme les gratte-ciels ont allégé la congestion résidentielle et commerciale à terre, Uber Air veut» emmener le transport urbain dans les airs, souligne Nikhil Goel, directeur des produits d'aviation d'Uber Elevate. «Notre but est d'améliorer radicalement la mobilité (urbaine) dans le monde», insiste-t-il.

Des vols de démonstration à partir de 2020

Uber avait annoncé l'an dernier viser 2020 pour le début des vols de démonstration à Los Angeles et 2023 pour le lancement des vols commerciaux accessibles par son application. Dans un premier temps, les vols auront un pilote, même s'ils pourraient devenir automatisés à l'avenir.

Les avions seront entièrement électriques, volant entre 240 et 320 km/h» et pouvant faire jusqu'à 96 km sur un seul trajet. L'objectif est d'obtenir des avions drones de deux à quatre places décollant et atterrissant verticalement, mais moins chers et moins bruyants.

Le patron de Tesla Elon Musk, l'autre géant des transports de la Silicon Valley, a lui choisi la méthode opposée pour contourner les embouteillages de Los Angeles: il travaille à un système de navettes souterraines.