La Rhénanie-Palatinat s'oppose à la prolongation de la durée vie de Doel et Tihange

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Belga
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Le gouvernement de l'état régional allemand de Rhénanie-Palatinat a décidé mardi de se joindre à une plainte de Greenpeace et de Benegora, plate-forme de concertation belgo-néerlandaise de la région d'Anvers, contre la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires belges de Tihange 1 et de Doel 1 et 2. La Rhénanie-Palatinat demande l'arrêt d'urgence de ces installations pour protéger la population. Greenpeace et Benegora ont introduit au Conseil d'Etat, un recours en suspension et en annulation de la décision de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires de Tihange 1, Doel 1 et 2. Ceux-ci sont en activité depuis 1975 et auraient dû fermer leurs portes en 2015, en vertu d'une loi sur la sortie du nucléaire. Mais la majorité fédérale a donné son feu vert à un projet de loi qui rend possible un allongement de leur durée de vie jusqu'en 2025.

Tihange est située à quelque 80 kilomètres de la frontière avec le Land allemand. Celui-ci n'est pas rassuré à propos de la sécurité d'installations nucléaires affichant 43 printemps. Il craint que sa population soit directement exposée aux conséquences d'un accident nucléaire.

Le Conseil d'Etat a rejeté les requêtes en suspension de Greenpeace et de Benegora pour Tihange et Doel, parce que l'extrême urgence invoquée n'est pas suffisamment démontrée. Il doit encore s'exprimer sur le fond de la requête en annulation.

Source: Belga